Comme René Lévesque et Jacques Parizeau, Bernard Landry rêvait de voir le Québec siéger aux Nations unies et son engagement pour cette cause qui lui tenait particulièrement à cœur n’a jamais faibli.
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Dans un billet publié en octobre, le sociologue Mathieu Bock-Coté le dépeint d’ailleurs comme «le dernier des grands».
Et pour cause, l’ex-leader souverainiste a été de tous les grands combats de sa formation politique et du Québec. De l’ascension du PQ au pouvoir en 1976 avec René Lévesque au référendum de 1995 «volé», selon Bernard Landry, aux militants du camp du «OUI» en passant par le rapatriement de la constitution en 1982 ou encore l’échec du Lac Meech.
«Landry était et demeure le représentant d’une conception essentielle du projet souverainiste. D’abord et avant tout, il sait que l’aspiration à l’indépendance vient des profondeurs de notre histoire, même si elle s’est transformée en projet réalisable politiquement avec le Québec moderne», confiait Mathieu Bock-Coté à propos de celui qui a contribué à bâtir le Québec moderne.
En 2005, l’Assemblée nationale lui a rendu hommage en adoptant une motion reconnaissant «son immense contribution à la politique québécoise de même qu'au développement économique, culturel et social du Québec».