C’était en 2015, notre Bureau d’enquête publiait un reportage troublant sur ces jeunes Québécois et Québécoises, partis vraisemblablement en Iraq et en Syrie combattre au nom d’Allah...
À ce jour, ce sont neuf Québécois qui sont toujours là-bas et leur famille ici sont pratiquement sans nouvelle. Mardi, le directeur du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence a interpellé le gouvernement fédéral au nom de ces familles.
Herman Deparice-Okomba demande à Ottawa d’entreprendre des démarches pour tenter de rapatrier leurs fils et filles partis combattre en Syrie ou du moins savoir où ils se trouvent, de s’informer aussi du sort de leurs petits-enfants, car au moins quatre Québécoises auraient donné naissance là-bas.
«C’est le désespoir, les familles ne vivent plus. Des familles nous disent qu’il est impensable de passer Noël sans avoir des nouvelles de leur fils, de leur fille ou des petits-enfants», précise le directeur du Centre de prévention de la radicalisation.