Même si près de 14 années se sont écoulées depuis la disparition d'une adolescente de la Montérégie, ses proches gardent toujours espoir d'obtenir des réponses à leurs questions.
Mélina Martin avait 13 ans lorsqu'elle a été vue pour la dernière fois dans un parc de Farnham, le 23 janvier 2005.
Elle devait participer à une fête en plein air et ensuite retrouver sa mère en fin d’après-midi, mais elle ne s’est jamais présentée.
Des recherches nautiques ont été entreprises dimanche matin pour retrouver le corps de l'adolescente. Depuis toutes ces années, c'est la première fois qu'une équipe de plongeurs bénévoles procède à des recherches.
Ces neuf plongeurs du groupe Sauvetage médical Québec, un organisme sans but lucratif spécialisé, se sont rendus dans les eaux glaciales de la rivière Yamaska dans l'espoir de retrouver quelque chose qui pourrait relancer l'enquête sur la disparition de l'adolescente.
Équipements de plongée sous-marine, véhicules tout-terrain, motoneiges: l'organisme est bien équipé pour venir en aide aux autorités.
«On essaie de trouver des indices, que ce soit une corde ou quoi que ce soit... un soulier ou peu importe», explique Jimmy Fournier de Sauvetage médical Québec.
Sa soeur croit qu'on peut encore trouver un indice qui les mènera à Mélina. «Même après 13 ans on garde espoir et le fait qu'on soit ici, à faire de nouvelles recherches, ça nous donne un petit peu plus d'espoir encore», explique Marie-Josée Martin, soeur de Mélina.
La famille espère que ces recherches mèneront à de nouvelles informations et remercie les bénévoles.
«Ce sont de nouvelles démarches qu'on entame et on a des gens autour qui ont bien accepté de nous aider. C'est sûr que cette aide-là est vraiment appréciée», ajoute-t-elle.
Selon elle, les recherches dans la rivière n'ont pas été faites avant parce que les pistes des policiers ne les avaient pas menés là. Il faut dire que les policiers ont longtemps pensé qu'il s'agissait d'une fugue.
Toute information permettant de retrouver cette personne peut être acheminée, confidentiellement, à la Sûreté du Québec à la centrale d’information criminelle au 1 800 659-4264.