La maladie débilitante chronique des cervidés (MDC) a été diagnostiquée chez quatre autres cerfs rouges de la ferme des Laurentides mise sur la sellette en septembre dernier, portant à sept le nombre d’animaux infectés dans ce cheptel.
L’information provient d’une communication d’une direction du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs dont l’Agence QMI a obtenu copie qui cite comme source l’Agence canadienne d’inspection des aliments. L’agence fédérale a confirmé les quatre nouveaux cas le 23 novembre, soit vendredi, selon le document.
L’élevage en question, situé à Grenville-sur-la-Rouge, dans les Laurentides, est actuellement en cours de «dépeuplement». Au moins 1356 cervidés – sur quelque 3000 - y ont été abattus, précise le document du MFFP. Le premier cas d’infection dans ce cheptel avait été confirmé en septembre par les autorités. L’abattage de tout le troupeau a été ordonné par la suite. À la fin octobre, la maladie avait été diagnostiquée chez trois cerfs du troupeau.
Les animaux sont testés à mesure qu’ils sont abattus afin de déterminer s’ils sont atteints de la MDC, une maladie similaire à la maladie de la vache folle qui affecte leur système nerveux et les fait mourir au bout de quelques mois.
Les 1356 cerfs rouges de la ferme de Grenville-sur-la-Rouge qui ont été abattus après l’ordonnance fédérale du 2 octobre s’ajoutent aux 138 autres abattus et testés du 10 au 26 septembre par le ministère québécois de l’Agriculture dans le cadre de la surveillance à l’abattoir.
Dans sa communication, le MFFP réitère ce qu’il avait annoncé il y a quelques jours, c’est-à-dire qu’il poursuivra ses opérations d’abattage contrôlé jusqu’à la mi-décembre – soit une prolongation d’environ un mois - dans une zone délimitée dans les Laurentides afin de récolter et analyser des cerfs de Virginie sauvages pour évaluer si la maladie touche la faune sauvage.
«Car, bien qu’aucun cas de MDC n’ait été détecté jusqu’à présent dans la faune sauvage, il n’est pas possible d’exclure hors de tout doute que la maladie y soit présente, puisqu’il est très difficile de la détecter lorsque peu de cerfs sont contaminés, peut-on lire dans le message. En effet, les résultats des analyses réalisées jusqu’à maintenant permettent de conclure que la maladie, si elle est présente dans la faune, n’a pas contaminé un grand nombre d’animaux sauvages.»