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«Le Publisac est un produit responsable»

Les Publisacs, ces sacs publicitaires contenants des circulaires, mais également des journaux locaux, produisent 500 tonnes de déchets chaque semaine, dénonce un citoyen qui veut mettre fin à leur distribution systématique dans les foyers québécois.  

Charles Montpetit, l’instigateur du mouvement «Antipublisac», ne souhaite pas les interdire, mais demande plutôt à ce qu’ils soient offerts seulement aux citoyens qui en font la demande.  

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Le groupe Transcontinental, responsable de la marque Publisac, affirme de son côté que sa popularité est indéniable.  

 «87% des gens qui reçoivent le Publisac le lisent chaque semaine, selon une étude Crop effectuée cet été», a indiqué Catherine Chartrand, directrice des communications chez Transcontinental en entrevue avec Mario Dumont.  

En plus de d’informer sur les rabais offerts en magasin, le Publisac permet de distribuer le journal local dans de nombreuses municipalités, ajoute Mme Chartrand.  

Concernant les inquiétudes environnementales, la porte-parole soutient que le Publisac «est un produit responsable».  

 

«Le sac et son contenu sont recyclables à 100%», précise-t-elle.  

Elle insiste en affirmant que les citoyens qui ne veulent pas l’avoir peuvent se procurer un pictogramme à apposer sur leur porte, en contactant l’entreprise. 

Le mouvement «Antipublisac» dénonce de son côté que les Publisacs sont laissés aux portes de citoyens qui ont pourtant demandé à ne jamais en recevoir. 

 

 

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