Alors qu’on parle de plus en plus de surconsommation et de zéro déchet, les innovateurs tentent de trouver des solutions pour améliorer l'environnement.
L’entreprise CANOtogo souhaite aider à réduire l'utilisation des gobelets de café en carton à usage unique.
La guerre se déroule sur plusieurs terrains. À la cafétéria de l'UQAM, par exemple, les clients peuvent prendre un abonnement annuel de 105$ qui leur donne droit à deux tasses munies de puce, pour contrôler l'inventaire.
L'utilisateur pourra ensuite laisser les tasses dans un bac prévu à cet effet chez les participants.
L'équipe de CANOtogo travaille à simplifier encore davantage chaque technologie pour la rendre attrayante, autant en entreprise que pour une grande chaîne.
«On pense faire des lancements d'environ 4 à 5 institutions vraiment publiques, comme des universités. Par la suite, des cafétérias aussi d'entreprises», explique Marco Gartenhous fondateur, CANOtogo.
«Au lieu de payer 15 sous pour le contenant, on va le verser à la compagnie pour les aider et nous, en même temps, ça ne nous coûte pas plus cher», affirme Louis Marcoux, directeur des services alimentaires à l’UQAM.
Au Canada, il y a un milliard et demi de gobelets à usage unique qui se retrouvent dans l'environnement parce qu'il est très difficile de les recycler.
Samuel Perreault, torréfacteur et copropriétaire de trois cafés indépendants, devrait facturer 25 sous par tasse de carton à ses clients. L'argent récolté devrait alimenter un fonds destiné à réduire l'empreinte écologique des entreprises participantes.
«Les trois cafés Paquebot, c'est environ 80 000 contenants jetables par année. Si on fait fois 25 sous, c'est 20 000$ qu'on pourrait donner à l'organisme», de dire M. Perreault, qui croit que cela aurait pour effet de faire diminuer la consommation de gobelets.