Une ressource de la Mauricie fait figure d'exemple et se démarque pour la qualité de ses soins pour les personnes atteintes d’Alzheimer, une maladie qui touche plus de 500 000 personnes au Canada.
Elle pourrait faire la leçon à plusieurs, alors que des résidences privés ferment sans préavis et que le mauvais traitement des personnes âgés a fait les manchettes au cours des dernières semaines.
Gaston Ross habite dans la maison Carpe Diem depuis 4 mois. Il participe aux tâches quotidiennes. Les quinze résidents et les intervenants forment une grande famille. La joie de vivre est contagieuse.
Chez Carpe Diem, qui existe depuis 20 ans, on mise sur l'autonomie. Les résidents sont libres de sortir à l'extérieur et de suivre l'horaire qui leur plait. Le personnel s'adapte à chaque résident.
Par exemple, madame Gauthier adore danser et on lui permet de le faire à tous les jours. Elle a reçu autrefois le titre de championne canadienne de danse.
«J'ai une tranquillité d'esprit et je sens mon père qui est bien. Je sais qu'il est a la bonne place. On prend soin de lui, mais on prend soin de la personne avant tout», raconte Julie Ross, la fille de Gaston.
La maison offre un service d'accompagnement à domicile et des séjours de répit.
Carpe Diem a une grande influence en Europe et des maisons inspirées de l'approche ont vu le jour. Trois intervenants de France sont d'ailleurs à Trois-Rivières pour s'imprégner de ce milieu de vie.