Richard Martineau s’inquiète des aptitudes en informatique de notre gouvernement.
Notre chroniqueur, qui s’apprête à déménager dans les prochaines semaines, expliquait ce matin qu’il confiait ce dossier à des gens spécialisés pour s’éviter des tracas.
«Moi, j’ai des ordinateurs, des écrans partout, un système de cinéma maison... Il y a des fils partout, là ils branchent mes affaires, ça prend une demi-journée», a-t-il indiqué, préférant acheter la paix.
«Je trouve que le gouvernement devrait s’en aller dans cette business-là parce qu’ils sont bons... Ils sont bons pour brancher des trucs!» a-t-il poursuivi.
Et Richard Martineau d’enchaîner sur une autre illustration du bordel informatique, dont plusieurs chapitres ont déjà été étalés dans les médias.
Cette fois, c’est l’entrepreneur Philippe Racine, propriétaire du Bistro St-Malo qui a pignon sur rue à Québec, qui en fait les frais. L’homme a dû dépenser des milliers de dollars et traverser des mois d’inquiétude et d’incertitude en raison des ratés du système pour un simple renouvellement de permis d’alcool.
C’est en 2009 que la Régie des alcools, des courses et des jeux décide de mettre son système à jour. Dépenses prévues : 3 millions $. «On est en 2019, on est rendu à 9 millions $ de dépensés et... IL NE FONCTIONNE PAS!» s’exclame notre chroniqueur, stupéfait, avant de mimer de façon ridicule un employé du gouvernement impliqué dans ce dossier
«Quessé que ça fait? Où c’est que ça va, tout ça? Ça se branche dans quoi?» s’interroge-t-il, empêtré dans les fils et visiblement dépassé par la situation.
«Il ne faut pas que ces gens-là approchent de l’informatique!» implore Richard Martineau.
Voyez la chronique intégrale de Richard Martineau dans la vidéo ci-dessus.