Le plus haut fonctionnaire fédéral a taillé en pièces les allégations voulant que le bureau du premier ministre Trudeau ait commis de l’ingérence politique envers l’ex-ministre de la Justice Jody Wilson-Raybould dans l’affaire SNC-Lavalin.
Dans une déclaration-choc au comité de la Justice, Michael Wernick a soutenu jeudi que le reportage du «Globe and Mail» à l’origine des allégations «contient des erreurs», n’est basé que sur des «spéculations» et frise «la diffamation».
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Michael Wernick, qui cumule 37 ans de service dans la fonction publique, a soutenu avec fermeté à plusieurs reprises durant son témoignage «qu’aucune pression inappropriée» a été exercée sur Mme Wilson-Raybould.
L’enquête du comité de la Justice sur l’affaire SCN-Lavalin s’est mise en branle jeudi matin avec la comparution de l’actuel ministre de la Justice, David Lametti.
Ce dernier n’a pas voulu spéculer sur les pressions que Mme Wilson-Raybould aurait pu ressentir dans cette affaire.
Il a toutefois soutenu qu’il est normal que des discussions animées surgissent au sein du cabinet des ministres.
Dans sa déclaration surprenante, M. Wernick a déploré que toute cette affaire mette à mal la confiance qu’ont les Canadiens dans leurs institutions.