Quoique timidement, le taux de postes vacants dans le secteur privé canadien a légèrement diminué au quatrième trimestre de 2018 par rapport au précédent, a révélé la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), lundi.
En effet, le taux de postes vacants dans le secteur privé canadien a diminué de 0,1 % par rapport au troisième trimestre, pour atteindre 3,1 %.
«C’est la première fois depuis le 2e trimestre de 2016 que le taux de postes vacants baisse, mais le marché du travail reste serré», a fait remarquer Simon Gaudreault, directeur principal de la recherche nationale à la FCEI, par communiqué.
La situation est restée d’ailleurs inchangée au Québec où le taux de postes vacants est toujours le plus élevé au pays à 3,9 %, avec 112 000 emplois sans personne pour les occuper. La Colombie-Britannique suit à 3,5 %, le même taux qu’au trimestre précédent.
L’Ontario suit en troisième place à 3,1 %. C’est dans cette province que la FCEI recense le plus grand nombre de postes vacants dans le secteur privé, avec 160 600 postes.
Salaire
Cette situation semble profiter aux travailleurs actifs, puisqu’elle exerce une pression vers le haut sur les salaires. Les entreprises ayant au moins un poste à pourvoir prévoient une augmentation moyenne globale des salaires de 2,3 %, contre 1,6 % pour les entreprises sans poste vacant, indique la FCEI.
Malgré une baisse du nombre de postes vacants, certains secteurs de l’économie ont connu une augmentation de leur nombre d’emplois à pouvoir au quatrième trimestre, soit ceux de l’agriculture, de la construction et du commerce de gros.
Par ailleurs, le taux de postes à pouvoir est généralement plus élevé dans les entreprises de moins de 20 employés.