Une trousse de dénonciation inventée à Saint-Jérôme pourra être implantée dans plusieurs autres villes du Québec grâce à un investissement de 75 000 dollars annoncé par la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault.
Si, par le passé, un dossier concernant l’échange de photos ou de messages intimes pouvait prendre entre 12 et 15 mois à traiter, la trousse Sexto permet de le faire dans un délai moyen de 4 jours.
«On doit stopper la propagation des images très, très rapidement, ce qui fait que tous les partenaires doivent travailler ensemble pour être capable de le faire», explique Robin pouliot, agent de relations avec les médias de la police de Saint-Jérôme.
Lorsqu'une situation est dénoncée par un ou une jeune, les formulaires sont remplis par les intervenants de l'école et les policiers, puis le Directeur des poursuites criminelles et pénales détermine la suite des choses.
Des accusations concernant la pornographie juvénile (distribution, production, accès) ou encore associées au leurre informatique peuvent être posées.
Puisqu'il est très difficile de garder le contrôle d'une image diffusée sur le Web, les équipes miseront également beaucoup sur la sensibilisation.