Le départ aussi inattendu que spectaculaire de Catherine Fournier continue d’ébranler le Parti québécois mardi, alors que des voix en coulisses corroborent certaines accusations faites par la députée de Marie-Victorin.
Depuis lundi, la machine à rumeurs s’est emballée au sein du Parti québécois quant aux intentions de Catherine Fournier. Chose certaine, on s’entend pour dire que Catherine Fournier a «raté sa sortie», selon l’analyste politique Caroline St-Hilaire, qui reproche à la jeune députée d’avoir «mal expliqué» sa démarche.
«J’entends beaucoup parler du travail que Paul St-Pierre-Plamondon a fait pour tenter de revamper le Parti québécois et de la résistance qu’il y a eu. C’est comme si Catherine Fournier avait voulu reprendre ça, mais sorti de nulle part», déplore-t-elle.
D’ailleurs, mardi, le principal intéressé disait «partager plusieurs des constats» mis de l’avant par Catherine Fournier.
Autre nom qui revient régulièrement dans les rumeurs : Jean-Martin Aussant. Le candidat péquiste malheureux dans Pointe-aux-Trembles lors des dernières élections ne s’est pas prononcé sur la sortie de Catherine Fournier, lui qui a déjà claqué la porte du parti par le passé.
«Disons que c’est un silence révélateur, affirme Caroline St-Hilaire. Je souhaite à Catherine Fournier qu’elle ait des appuis du genre de Jean-Martin Aussant. Parce que si elle n’a fait ça que pour contester le Parti québécois dans l’absolu, ce sera fini pour elle.»