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Un apprenti menuisier meurt après une chute de trois étages à Québec

Un apprenti menuisier de 26 ans est mort après avoir chuté du toit d'un immeuble en construction de trois étages situé au 1314, boulevard Bastien, dans le secteur de Lebourgneuf, mercredi matin.

L’accident s’est produit un peu après 8 h alors que le jeune travailleur faisait la pose d’un matériau sur le toit du bâtiment.

 «Il était en train de dérouler du polythène en prévision de la pluie qui est annoncée dans les prochains jours. C’était pour protéger l’immeuble, puisque le toit n’était pas terminé», a expliqué Alexandra Houde, porte-parole à la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).

On ignore s’il était attaché à ce moment. «Ce sont des informations que nous aurons à la conclusion de notre enquête. On ne peut pas déterminer cet aspect-là pour le moment», a fait savoir Mme Houde.

La police s’était d’abord montrée optimiste quant aux chances de survie de la victime, puisqu’elle était consciente et qu’elle respirait lors de son intervention.

Son état s’est malheureusement dégradé à l’hôpital et le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a annoncé la triste nouvelle du décès en milieu de journée.

Employés sous le choc

Le malheureux événement a choqué la dizaine de travailleurs qui étaient présents. Le chantier a ensuite été fermé pour le reste de la journée.

 «On pense que ça n’arrive qu’aux autres, et là, c’est arrivé. La vie est fragile», a partagé un ouvrier qui n’a pas voulu se nommer au passage du Journal en début d’après-midi.

«Un accident, c’est un accident», a-t-il ajouté, balayant la possibilité de toute négligence sur le chantier.

La victime travaillait pour Dubo et fils, une filiale de Constructions Beaubois, a confirmé le patron de celle-ci.

«C’est un bon travaillant. C’était un de nos menuisiers», a souligné Samuel Boiteau, manifestement atterré. Il a dit vouloir limiter ses commentaires «par respect pour [la] famille».  

Le propriétaire de Constructions Beaubois a mentionné que son entreprise ne fait aucun compromis sur la sécurité.

 «C’est pour ça qu’on est tristes. On s’explique mal ce qui s’est passé», a-t-il poursuivi.

 «C’est la première fois [que cela arrive] et j’espère que ça n’arrivera plus jamais», a laissé tomber M. Boiteau.

Double enquête

L’enquête policière pourra confirmer ou infirmer la thèse de l’accident. Pour le moment, aucun élément ne laisse croire à une cause de nature criminelle, a souligné Cyndi Paré, porte-parole de la police.

En parallèle, la CNESST travaille à déterminer les circonstances exactes du décès, la chronologie des événements, pour ensuite formuler des recommandations. Son enquête pourrait durer de quelques semaines à plusieurs mois.

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