La dernière manifestation en lice des gilets jaunes à Paris a sérieusement dégénéré, alors que de nombreux gestes de violences ont éclaté et que la colère a grondé plus que jamais sur les Champs-Elysées.
Boutiques pillées et incendiées, jets de pavés contre les forces de l'ordre: cette flambée de violence a marqué la 18e journée d'action des gilets jaunes, en révolte contre la politique sociale et fiscale d'Emmanuel Macron depuis quatre mois.
Mais pour Richard Martineau, les gilets jaunes agissent comme des enfants trop gâtés.
«Au début c’était noble les gilets jaunes. C’était les perdants de la mondialisation, c’était les gens qui habitent en région, les agriculteurs, c’était les gens qui disaient ''on existe, on est là, vous ne parlez jamais de nous. Vous prenez des décisions, nous ne sommes jamais consultés.'' Ils mettaient des gilets jaunes pour se faire voir. Mais là c’est rendu n’importe quoi», explique le chroniqueur.
Pour lui, le mouvement est devenu de la colère à l’état pur. Il ajoute que cette colère lui rappelle celle des enfants qui piquent une crise quand ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent.
«Ton enfant fait une crise de bacon parce que tu l’empêches de jouer aux jeux vidéos. La première minute il est fâché. Mais après 10 minutes, il ne sait même plus pourquoi il fait une crise un bacon. C’est exactement ce qui arrive» en France présentement, image-t-il.
«C’est vraiment rendu n’importe quoi!»
***Voyez sa chronique intégrale dans la vidéo ci-dessus.***