Le projet de gazoduc entre le nord de l’Ontario et le port de Grande-Anse, au Saguenay, touchera 21 municipalités et 150 propriétés privées, selon des documents qu’a pu consulter TVA Nouvelles.
La conduite de gaz naturel s'étendra sur 782 kilomètres, plutôt que les 750 km initialement envisagés. La compagnie explique qu’elle souhaite ainsi éviter de passer par des zones sensibles ou des aires protégées.
S’il est approuvé par les autorités, le gazoduc sera construit à 82 % sur des terres publiques. Les citoyens et entreprises touchés seront informés au cours des prochains jours.
Les élus de certaines municipalités concernées ont déjà été rencontrés par l’entreprise. Des séances de breffage technique doivent avoir lieu avec des journalistes à Saguenay et Rouyn-Noranda, mercredi.
Pour le moment, le nombre de cours d’eau par lesquels le gazoduc doit passer n’est pas connu. Des équipes doivent effectuer un recensement dans les prochaines semaines. Les informations seront dévoilées dans une étude d’impact environnemental qui sera déposée à la fin de 2019, a assuré un porte-parole de Gazoduq.
Ce projet avait suscité la grogne de plusieurs citoyens. Notamment, l’organisme militant L’Action boréale avait lancé une pétition et demandé aux gouvernements d’arrêter le financement. La pétition avait recueilli plus de 4000 signatures.
Une fois son projet réalisé, en 2025, GNL-Québec prévoit être en mesure d’exporter par bateau 11 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par année, notamment vers l’Europe et l’Asie.
À ce jour, Gazoduq a rencontré plus de 600 citoyens et plus de 130 groupes, du Saguenay au nord de l'Ontario, lors de différentes rencontres d'information et de consultations.
L'entreprise se concentrera prochainement à réaliser des inventaires de la faune et de la flore le long du tracé retenu pour le gazoduc, en plus d'analyser les mesures d'atténuation nécessaires pour minimiser l'impact du projet.
- Avec l'Agence QMI