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Layla sauvée par une greffe du foie

Chaque année, au moins 16 enfants et adolescents du Québec ont besoin d'une greffe pour continuer à vivre.

Dans le cadre de la semaine du don d'organes, les médecins demandent encore de parler de vos volontés à votre famille.

C'est justement ce qui a sauvé la jeune Layla, 16 ans, qui était en pleine forme avant qu'un virus ne vienne chambouler sa vie.

Isolée dans une chambre du CHU Sainte-Justine, Layla se remet d'une importante intervention chirurgicale qui lui a sauvé la vie. Elle a reçu il y a trois semaines un nouveau foie, celui d'une personne décédée.

 «J'avais vraiment peur. C'était très stressant, surtout que je n'ai jamais été malade, puis mon foie a été détruit très vite», raconte l’adolescente.

Son état de santé s'est détérioré à la fin du mois de mars. Ses parents l'ont accompagnée aux urgences à Laval.

 «Nous, on croyait que c'était une gastro. Disons qu'elle était malade depuis au moins une semaine, des vomissements, et ça ne passait pas», explique sa mère, Hélène Ouellet.

Elle a aussitôt été transférée au CHU Ste-Justine. «On nous a annoncé que notre enfant devait avoir une greffe du foie, que c'était la seule façon qu'elle pouvait être sauvée», ajoute la maman de Layla.

Les médecins croient que c'est un virus fulgurant qui a détruit son foie. «Elle était en pleine forme. Elle a commencé à se dégrader. Quand nous, on l'a vue, 12 jours après, elle avait de la difficulté à parler. Les parents et Layla étaient très découragés quand je leur ai dit que quand même, c'est 35% de possibilité de mortalité», de dire le Dr Michel Lallier, chirurgien au CHU Sainte-Justine.

Elle a été placée très rapidement sur une liste d'attente. Il y a une vingtaine de jours, les médecins lui ont annoncé qu'on avait trouvé un donneur.

 «Quand on m'a annoncé que j'avais un foie, je n'ai jamais été aussi heureuse de ma vie. C'est le plus beau moment de ma vie», assure Layla.

L'intervention pratiquée s'est très bien déroulée. Layla devrait quitter l'hôpital la semaine prochaine.

 «Je suis vraiment reconnaissante à la famille du donneur aussi, parce que ce n'est pas facile pour eux d'avoir perdu quelqu'un, mais moi, ça m'a sauvé la vie. Quand on passe proche de la mort, on se rend compte à quel point la vie, c'est important, puis c'est fragile», affirme l’adolescente.

Ses parents ont toujours été en faveur du don d'organes. Layla avait même signé sa carte avant d'être malade.

«J'aurais pu mourir à 16 ans, mais grâce à quelqu'un, je vais pouvoir vivre ma vie longtemps, puis réaliser mes rêves», conclut Layla.

 

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