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Les paddocks inaugurés, des travaux toujours en cours

 - Agence QMI

Même s’ils ne sont pas encore complétés, les nouveaux paddocks du circuit Gilles-Villeneuve ont été inaugurés, mercredi matin, devant plusieurs dignitaires des milieux politique, sportif et des affaires.

Comme Le Journal de Montréal l’avait constaté la semaine dernière, plusieurs dizaines de travailleurs sont encore à pied d’œuvre pour finir les travaux qui ont été amorcés le 3 juillet dernier.

Selon la porte-parole de la Société du parc Jean-Drapeau, il reste encore des travaux électriques et de plomberie avant de procéder à un grand ménage pour accueillir le grand cirque de la F1, qui débarquera dans trois semaines.

Terminés à 97 %

La conférence de presse s’est tenue au troisième étage des nouveaux paddocks avec des travailleurs qui poursuivaient leurs tâches et des cols bleus qui manifestaient bruyamment comme toile de fond. Rien d’évident pour le promoteur François Dumontier et ses invités.

Selon lui, les travaux sont complétés à 97 %. Il n’a jamais été inquiet que le projet ne soit pas complété à temps pour la cuvée 2019 de son épreuve.

«Je n’ai pas eu d’inquiétude. Je passais tous les jours pour regarder la progression des travaux, a souligné Dumontier. Le froid s’est installé tôt au Québec cette année. La neige est arrivée dès novembre.»

«Ce fut très difficile pour les employés de la construction cet hiver. La Société du parc Jean-Drapeau et l’entrepreneur (Groupe Geyser) ont réussi à me rassurer.»

Il n’est pas impossible que l’entrepreneur doive fignoler les derniers détails de la bâtisse après la course du 9 juin.

«Rien qui met en péril pour l’utilisation des garages, a ajouté Dumontier. C’est de la finition. Ce que vous voyez, ça semble pire que c’est en réalité.»

Au cours des derniers mois, des représentants de la Fédération internationale de l’automobile et de la F1 ont effectué deux visites pour voir l’évolution des travaux. Ils sont repartis de Montréal avec un sentiment de satisfaction.

Le grand patron impressionné

Pour cet événement important, le patron de Liberty Media Chase Carey a fait le voyage de l’Europe.

«On doit continuer de rendre notre produit (F1) spécial. Ces paddocks remplissent tous nos critères, et beaucoup, a souligné Carey. C’est spectaculaire. Je n’avais pas eu l’occasion de voir des

photos avant d’arriver ici.»

«Je ne savais pas à quoi m’attendre. Je connaissais seulement les paramètres généraux. Mes attentes sont dépassées. C’est un ajout majeur à un événement qui est spécial dans notre calendrier.»

Un invité intéressé ?

Pour son événement, Dumontier avait envoyé une invitation à tous les gens de la communauté d’affaires de Montréal. Quelques-uns ont répondu présents, dont le chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau.

«On voulait inviter des gens d’affaires qui ne sont pas impliqués dans le Grand Prix, a indiqué Dumontier. On voulait les inviter à voir le bâtiment qui pourra servir à d’autres fonctions que le Grand Prix.»

«De ce que j’ai vu, Pierre Karl est l’un des seuls à avoir accepté l’invitation. Il ne faut rien voir de plus. Je ne suis pas en train de signer une entente de commandite et je n’ai pas de pourparlers.»

Il faut savoir que les droits télévisuels de la F1 appartiennent à RDS jusqu’à la fin de la saison 2019. Par la suite, le tout devra être renégocié avec

les autorités de la F1, qui sont basées à Londres.

Lors des dernières négociations en 2014, TVA Sports avait été sur les rangs pour mettre la main sur ces droits, mais son concurrent avait eu le dernier mot.

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