Cela avait des allures de bonne nouvelle: mercredi, Ottawa disait vouloir corriger «une erreur du passé» en permettant à Chantier Davie Canada de participer à la stratégie nationale de construction navale.
Mais l’optimisme ne s’est pas traduit dans l’annonce qui est venue ensuite, le fédéral partageant les contrats en vue du renouvellement de la flotte de la Garde côtière canadienne – jusqu’à 18 nouveaux grands navires – entre les chantiers Seaspan et Irving.
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Toujours rien pour les installations de Lévis, le seul chantier maritime québécois, qui devra possiblement attendre des mois avant d’être ajouté au processus concurrentiel.
Ce qui fait dire à Mario Dumont que, peu importe la couleur politique, conservateurs comme libéraux, pour la Davie, «c’est toujours des miettes».
«Tu distribues le repas, tout le monde est servi, il y en a un qui n’a pas à manger, et là tu dis: il reste un petit peu de sauce et des graines dans le fond du creuset, alors si on gratte, on va être capable de salir le fond de ton assiette et t’en donner un peu... Tu lècheras ça», a-t-il illustré avec humeur, jeudi.
«Nous sommes des contribuables canadiens, et la stratégie maritime du Canada, vue du Québec, est un scandale. Un scandale de mauvais partage», a-t-il renchéri, estimant qu’il est «gênant» que le Québec soit oublié à ce point.
«On n’a pas à être gêné d’être exigeant envers tous les partis de prendre des engagements qui se tiennent pour le chantier de la Davie, pour notre part des retombées», a conclu Mario Dumont.
Voyez sa chronique complète dans la vidéo ci-haut.