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Enfin de l’aide spécialisée pour un garçon de huit ans suicidaire

Un garçon de huit ans qui vit des épisodes d’anxiété grave qui l’ont poussé à des comportements suicidaires aura finalement droit à un suivi spécialisé après plus de 106 jours d’attente.

La mère de l’enfant, Jessica Bélanger, avait une bonne nouvelle à annoncer lors de son entrevue de jeudi avec Denis Lévesque.

«J’ai été contactée aujourd’hui pour un rendez-vous pour une évaluation préliminaire», a-t-elle confié avec soulagement.

L’appel tant attendu est arrivé la journée où l’histoire a été rapportée par les médias.

Les parents souhaitent faire analyser l’enfant pour déterminer si son comportement anxieux relève d’un trouble du spectre de l’autisme. Selon eux, ça pourrait changer bien des choses dans son traitement.

«Ça va nous donner une ligne directrice. Ça va nous permettre de savoir on s’en va où? On va vers qui? On va voir quoi? De quoi on a besoin pour aider mon fils à progresser?», explique Mme Bélanger.

Les parents ont lancé un appel à l’aide après un épisode au cours duquel le garçon a eu un comportement suicidaire.

À la suite d’une dispute avec un autre élève à l’école, il s’est enroulé une corde à danser autour du cou dans le but de s’étrangler et il a été sauvé in extremis par son enseignant d’éducation physique.

«Il a eu l’impression d’être complètement seul au monde. Et il a eu envie de mourir à ce moment-là. (...) Son but n’était pas vraiment de mourir, mais plutôt d’arrêter de souffrir», raconte Jessica Bélanger.

«Il a voulu lancer un cri du cœur parce qu’il souffre de crises d’anxiété répétées et l’anxiété a fini par déclencher chez lui un sentiment de détresse», ajoute-t-elle.

Lors d’un autre épisode de crise, le garçon a brisé un sablier et s’est mis des morceaux de plastique dans la bouche.

Deux autres enfants

Même si son garçon demande une supervision constante, la mère qui a deux autres enfants à la maison essaie de rester positive dans les circonstances.

«J’ai décidé de remonter mes manches et de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour qu’il reçoive les services dont il avait besoin.»

Elle dit avoir une belle entente avec la technicienne en éducation spécialisée de l’école. Le garçon a maintenant accès à un local dans l’école où il peut se réfugier en période de crise.

Le petit a déjà été vu par des spécialistes de la santé dans le passé. On lui a diagnostiqué un manque de flexibilité cognitive, une anxiété envahissante et une hypersensibilité aux bruits et aux stimuli émotionnels.

«L’anxiété, c’est comme avoir le bouton Panique collé. (...) Quand on panique, on cherche une façon de s’en sortir», illustre Mme Bélanger.

Heureusement, les crises sont plus rares à la maison où l’enfant est dans un environnement contrôlé. L’anxiété survient le soir au moment d’aller au lit.

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