Vincent Guzzo appelle l’industrie du cinéma québécois à faire des films pour monsieur et madame Tout-le-monde.
«Faites donc des films qui interpellent le monde», a lancé le propriétaire des cinémas Guzzo à l’émission «On n’est pas obligé d’être d’accord» sur QUB radio.
«Notre cinéma devrait être avant tout un cinéma pour monsieur et madame Tout-le-monde. Pour les huit millions de Québécois», a-t-il insisté.
«Le problème c’est qu’on a peut-être perdu un certain contact avec notre clientèle. Comme industrie, on est déconnectée», a-t-il affirmé, deux jours après la tenue du gala Québec Cinéma.
Depuis sa diffusion dimanche, la soirée de remise des prix Iris a reçu des critiques peu élogieuses, en plus d’enregistrer une baisse de ses cotes d’écoute
«Il faut arrêter de croire que le cinéma québécois doit être un cinéma juste pour nous et le nous, ce n’est pas nous les Québécois, c’est nous l’industrie du cinéma, a-t-il soutenu en entrevue avec l’animatrice Sophie Durocher. Ceux qui veulent se péter les bretelles.»
D’ailleurs, pour l’homme d’affaires, il ne faut pas s’étonner de la baisse des cotes d’écoute du gala qui récompense des films ayant «plus ou moins intéressé le grand public».