Après huit mois d’opération, des employés d’une succursale de la Société québécoise sur cannabis (SQDC) se sont dotés d’un mandat de grève générale illimitée afin de militer pour des salaires équivalents à leurs confrères de la SAQ.
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«Parce que tu sais, vendre un produit quand les tablettes sont vides, c’est dur! C’est très difficile, tu te poses des questions sur ton utilité... Où vais-je? C’est très vertigineux, l’angoisse te pogne», lance avec ironie Richard Martineau dans le cadre de sa chronique «Réveillez-vous».
Les employés de la SQDC souhaitent toucher 20$ de l’heure, comme ceux de la Société des alcools du Québec (SAQ).
Ce n’est pas facile, ajoute le commentateur en soulignant qu’il est important de répondre aux besoins urgents du client qui veut se «geler la bine»!
«L’employé représente l’État, et l’État est là pour répondre aux besoins des citoyens!»
De toute façon, cette grève, qui affectera la boutique située dans Rosemont, ne changera pas grand-chose selon lui, puisque le ‘’dealer’’ du coin assurera les services essentiels.
«Il y a Kevin qui vous attend sept jours sur sept, il est tout le temps ouvert. Beau temps, mauvais temps. Il n’a pas de vacances, pas de régime de retraite, il travaille fort et va même livrer chez vous! La SQDC ne peut pas concurrencer avec ça!»
***Voyez sa chronique intégrale dans la vidéo ci-dessus.***