Le ministre québécois de l'Environnement, Benoit Charette, croit qu'il est «incontournable d'en faire davantage pour entretenir nos routes».
«Comme ministre de l'Environnement, je ne condamne pas l'usage de la route, comme certains voudraient, et comme Québec Solidaire le fait», a lancé le ministre, mercredi, lors de son passage à l'émission «Là-haut sur la colline» à QUB radio.
Venu présenter le processus devant mener à l'élaboration du plan d'électrification de son gouvernement, le ministre a profité de son passage à l'émission pour commenter les révélations de la série «Nos routes en déroute».
«Pour nous, le réseau routier, même dans une perspective environnementale, le réseau routier, surtout le développement économique, c'est incontournable. Donc, oui, il faut en faire davantage pour entretenir nos routes», a-t-il mis de l'avant.
Consigne
Par ailleurs, le ministre Charette a aussi mentionné qu'il y a aura peut-être une «consigne sur certains produits» et qu'il travaillait avec les entreprises et les divers intervenants du milieu pour «établir le modèle de consigne» qui serait choisi.
«Il est trop tôt pour vous confirmer le modèle», a-t-il cependant tenu à préciser.
Du côté de la gestion des ordures ménagères, le ministre a tenu à préciser qu'il n'y aura pas de nouveau bac de recyclage.
«On veut simplifier la démarche pour que le verre, le papier et l'aluminium soient revalorisés, et non envoyés bêtement aux centres d'enfouissement comme c'est le cas présentement», a-t-il soutenu.