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Plusieurs Québécois peinent à se déconnecter pendant les vacances

Si la technologie a ses avantages, elle entraîne aussi son lot de dépendances: plus du quart des Québécois n'arrivent pas à se déconnecter du travail pendant leurs vacances.

28% des Québécois répondent ou consultent leurs courriels durant ces moments censés être consacrés à la détente, selon un sondage d’Expedia.

«Ça nous rend malades. On est huit heures en alerte. Arrivés chez nous, si on amène le travail à la maison, ce n’est pas drôle», avoue un homme.

«On essaie de décrocher, mais comme vous voyez, je suis chargé! Je marche, mais je suis en train de charger mon portable», tourne en dérision un autre.

Légiférer pour déconnecter

Une loi pourrait toutefois aider la population de la province à s’éloigner de son appareil. La France a déjà agi en ce sens, devenant le premier pays à intégrer le droit à la déconnexion dans ses textes de loi depuis le 1er janvier 2017.

«Ce n’est pas une obligation de résultat. On n'est donc pas obligé de cesser d'utiliser les outils de travail, mais ça dit qu'un employé a le droit de ne pas répondre à l'extérieur des heures de travail», explique Marianne Plamondon, avocate en droit de l’emploi et du travail.

«C'est une loi qui encourage les employeurs à mettre des balises de façon à ce que les gens, lorsqu'ils ne sont pas au travail, puissent réellement se reposer», précise la juriste.

Avec la pénurie de main-d'œuvre qui frappe la province, plusieurs spécialistes estiment que les employeurs auraient avantage à favoriser la déconnexion professionnelle.

 

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