Le rang 10 à Aston-Jonction, dans le Centre-du-Québec, a un besoin criant d'être réparé. Des résidents le qualifient même de «dangereux».
Depuis deux ans, Aston-Jonction souhaite réaliser les travaux évalués à un peu plus d'un million de dollars, mais encore une fois cette année, la subvention du ministère des Transports qui couvrirait 50% du coût des travaux n'est pas au rendez-vous.
«Le ministère a reçu des demandes excédant les budgets disponibles», a-t-il justifié par écrit à la municipalité. Le maire d'Aston-Jonction ne comprend pas pourquoi sa municipalité doit encore attendre, alors que d'autres municipalités du Centre-du-Québec, elles, reçoivent leur part du gâteau et auraient déposé leurs demandes après Aston-Jonction.
Si le ministère affirme que la subvention pourrait être donnée l'an prochain, attendre 2020 est impensable pour la petite municipalité, qui n'aura alors pas le droit à une autre subvention de 350 000$ provenant de la taxe sur l'essence, un programme qui vient à échéance cette année.
«Pour notre municipalité qui a un budget annuel d’environ 400 000$, 300 000$, ça représente un gros règlement d’emprunt!» explique le maire Marc-André Gosselin.
M. Gosselin n'abandonne pas. Il multiplie les démarches et espère que le ministère des Transports pourra trouver pour lui du financement toujours disponible.