Sans convention collective depuis deux ans, les 1800 employés de soutien de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) menacent de déclencher une grève à deux semaines de la rentrée universitaire.
Le Syndicat des employées et employés de l'UQAM (SEUQAM) entame une nouvelle phase de ses moyens de pression afin d'encourager le dialogue avec l'employeur pour qu'il améliore l'offre monétaire, source du litige.
«L'offre du syndicat est plus que raisonnable. Nous comprenons l'effort nécessaire pour atteindre l'équilibre budgétaire. Au fait, les membres du SEUQAM ont déjà largement contribué à aider l'université à atteindre ses objectifs, notamment par leur travail qui se fait à effectif réduit depuis plusieurs années, au prix de leur santé et de leur vie personnelle», a déclaré la présidente du syndicat, Louisa Cordeiro.
La convention collective de travail est échue depuis mai 2017. Le vote de grève a eu lieu le 3 juillet dernier.
Du côté de l’Association étudiante de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM (AéESG-UQAM), on espère un règlement rapide du litige.
«L’AéESG-UQAM souhaite que cette situation n’affecte pas la communauté étudiante durant la rentrée, que nos membres ne subissent pas les répercussions des négociations de travail et qu’ils puissent profiter pleinement de leur rentrée universitaire», a déclaré par communiqué la présidente de l’association, Stéphanie Poirier.
Les employés de soutien regroupent le personnel de métiers et des services, de bureau, technique et professionnel.