L’analyste Thomas Mulcair a comparé le président américain Donald Trump, qui disputait une partie de golf au même moment que la Floride se préparait à affronter l’ouragan Dorian, à l’empereur Néron qui jouait de son violon pendant que Rome brûlait, lundi.
«On a droit à Donald Trump qui nie les changements climatiques en train de jouer au golf. C’est poétique, mais c’est aussi tragique, parce qu’il y a moyen d’agir», indique l’ex-chef du NPD, qui ajoute que tant que les États-Unis ne déploieront pas d’efforts significatifs pour améliorer le sort de la planète, personne ne pourra avancer.
Pourtant, l’humanité est parvenue à faire de belles choses pour l’environnement par le passé, rappelle-t-il, notamment concernant le trou dans la couche d’ozone et les pluies acides.
Mais faut-il vraiment s’étonner de la légèreté de Donald Trump devant l’ouragan Dorian, se questionne Emmanuelle Latraverse.
«Il y a un signal de nonchalance à se permettre de jouer au golf et d’être pris en photo une journée comme aujourd’hui qui est absolument ahurissant», souligne-t-elle.
Pendant ce temps, les habitants de la Floride se préparent au pire en barricadant leur maison et en évacuant le secteur.