Les analystes de La Joute sont revenus ce mardi sur la virulente sortie du chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, contre la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg.
M. Bernier a en effet écrit sur Twitter que l’adolescente était «mentalement instable».
«Autiste, mais aussi obsessive-compulsive, trouble alimentation, dépression, léthargie [sic]. Elle vit dans une peur constante et veut nous la communiquer», a-t-il dit.
Cette sortie a surpris Dimitri Soudas qui a longtemps travaillé avec le député de la Beauce.
«Je ne reconnais pas le Maxime Bernier d’aujourd’hui de celui avec qui j’ai travaillé pendant près d’une décennie», a-t-il expliqué.
«Ses prises de position ne reflètent pas les conversations, tant privées que son discours public quand il était ministre du gouvernement Harper. Je pense que Maxime essaie d’avoir un certain électorat de la droite qui n’est pas l’électorat du Parti conservateur du Canada.»
Pour Dimitri Soudas, l’élection fédérale pourrait même être le «dernier chapitre politique pour Maxime Bernier».
«Il sera peut-être réélu dans son comté, mais comme chef, je pense que ce sera un "one-election wonder" pour son parti», a-t-il avancé.
Selon Stéphane Bédard, Maxime Bernier cherche principalement à faire parler de lui et de son parti.
«Je pense qu’il va chercher chaque occasion pour être en avant, pour que les médias parlent de lui, que ce soit en bien ou en mal (...) En politique, être visible, c’est un des éléments qui est fondamental, surtout quand on est un jeune parti comme lui», a-t-il fait savoir.