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Maxime Bernier s’est disqualifié

Maxime Bernier apprendra le 16 septembre prochain si la Commission des débats des chefs lui permettra de prendre part à la grand-messe télédiffusée les 7 et 10 octobre prochains.

Pour y arriver, il devra faire la preuve que ses candidats ont une «véritable possibilité d’être élus lors de l’élection générale».

Ses chances sont déjà minces. Ses diatribes des derniers jours ont fini de le disqualifier.

La goutte de trop

On avait déjà constaté sa conversion contre «l’immigration de masse» son virage carrément climato-sceptique puisque le CO2 «n’est pas de la pollution», voilà qu’il est parti en guerre contre la militante écologiste Greta Thunberg.

Mentalement instable, mascotte internationale de l’alarmisme climatique, dépressive, léthargique, tout y passe. Non seulement est-ce que le chef du Parti populaire du Canada saute à pieds joints dans la gouttière, il affiche une ignorance et un mépris flagrant à l’égard des personnes atteintes du syndrome d’Asperger.

On dit de Marie Curie, Albert Einstein, Isaac Newton, Mozart, Beethoven qu’ils étaient Asperger. Il n’y a pas de quoi être discrédité.

Comprenez-moi bien, je ne suis pas de ceux qui croient que l’égérie du mouvement environnementaliste est à l’abri de toute critique sous prétexte qu’elle a 16 ans et qu’elle ose confronter les grands de ce monde. Au contraire.

Mais le débat se doit au moins d’être intelligent et rationnel. Or, par son acharnement des derniers jours, Maxime Bernier n’a nullement éclairé le débat. Il s’est fait le triste relai des chroniqueurs de droite climato-sceptiques; voire même, diraient certains, de la mouvance nationaliste d’extrême-droite qui a lancé le bal de ces attaques méprisantes.

Le pire c’est que Maxime Bernier réclame un débat rationnel. Il faut croire qu’il n’a pas compris les vertus de prêcher par l’exemple.

Un débat ou un cirque?

Le sondeur Jean-Marc Léger nous apprenait samedi que 50% des Québécois désiraient voir Maxime Bernier participer au débat des chefs.

Sans surprise, ses partisans reprochent à «l’establishment» de nuire à la démocratie.

En effet, la question de pose. Pourquoi fermer la porte à une voix de plus sous prétexte qu’elle est discordante?

Mais une autre question s’impose aussi. Quel genre de débat désirons-nous?

Un débat, certes partisan, mais respectueux et éclairant, entre candidats qui ont de réelles chances de faire élire des députés? Ou un cirque insolent, ou Maxime Bernier joue le rôle du Donald Trump canadien?

Dans mon livre, poser la question c’est y répondre, qu’on soit pour ou contre Greta Thunberg.

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