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Aide médicale à mourir: un jugement qui «ouvre les portes du paradis»

«Le jugement sur l’aide médicale à mourir va ouvrir les portes du paradis à tous ceux qui souffrent comme moi d’une manière physique et psychologique» : c’est par ces mots qu’a réagi Jean Truchon, l’un de ceux à l’origine d’un recours judiciaire visant à élargir l’aide à mourir qui s’est conclu mercredi.

L’aide médicale à mourir sera dorénavant disponible aux personnes dont la mort n’est pas prévisible à court terme, a tranché hier la juge Christine Baudouin de la Cour supérieure du Québec. 

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L'aide médicale à mourir doit être élargie, tranche le tribunal

Les deux citoyens qui ont mené le combat, Jean Truchon et Nicole Gladu, sont aux prises avec une maladie incurable, mais n’étaient pas, jusqu’à maintenant, admissibles à l’aide à mourir. Ils ont accueilli très favorablement la décision du tribunal, parlant d’une avancée immense. Leur avocat, Me Jean-Pierre Ménard, parle quant à lui d’une victoire «historique».

«Notre destin, en venant au monde, c’est de mourir un jour. Là-dessus, on devrait avoir notre mot à dire et c’est ce que nous permet de faire le jugement Baudouin», a expliqué Mme Gladu.

«Il n'y a rien à gagner»

En conférence de presse jeudi matin, ils ont imploré les décideurs à ne pas aller en appel.

«On demande formellement aux gouvernements fédéral et provincial de ne pas porter cette cause en appel. Il n’y a rien à gagner», a déclaré Me Ménard, qui a tenu à souligner du même coup le courage de Mme Gladu et de M. Truchon.

Les gouvernements ont 30 jours pour en appeler de cette décision.

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