Le chroniqueur Richard Martineau admet avoir souri lundi matin en prenant connaissance du reportage du Bureau d'enquête qui nous apprend que le Fonds vert a servi à l’électrification d’un refuge pour gorilles au Gabon.
«J’avoue que quand j’ai fait le plein de mon auto, je n’ai pas pensé que l’argent que je donnais allait protéger les gorilles au Gabon, a admis d’emblée Richard Martineau. On protège les gorilles du Gabon? Ah bon!»
Sans diminuer l’importance de l’aide humanitaire et aux pays en voie de développement, le chroniqueur se questionne néanmoins sur l’utilisation faite de l’argent du Fonds vert.
«On sait que le Fonds vert c’était n’importe quoi, que ça a été mal géré durant plusieurs années. Au gouvernement, les gens disaient “si tu as besoin d’argent dans ton ministère, piges dans le Fonds vert.”»
Richard Martineau note que, même si le montant consenti au refuge gabonais n’est pas énorme, il aurait pu servir à rendre plus vertes nos cours d’école, par exemple.
Voyez le commentaire de Richard Martineau dans la vidéo ci-dessus.