Les militants du groupe Extinction Rebellion, qui ont paralysé deux fois plutôt qu’une des routes mardi au nom de la crise climatique, n’ont pas été condamnés par les élus de Québec solidaire à l’Assemblée nationale, ce que dénonce vertement le chroniqueur Richard Martineau mercredi.
«Je trouve ça très dangereux que des élus disent que finalement, le Code criminel ne veut rien dire, que certaines lois doivent être bafouées, lance le chroniqueur. Qui va décider des lois qui doivent être respectées et pas respectées? C’est Québec solidaire qui s’impose en juge suprême?»
Pour Martineau, ces manifestants sont envahis par une «ferveur mystique» qui leur donne l’impression de pouvoir tout faire au nom d’une cause.
«On est dans la ferveur religieuse. C’est la congrégation des apôtres de Sainte-Greta. Ces gens-là sont en mission divine pour sauver l’humanité. Tous les moyens sont bons», tempête-t-il.
«Il n’y a rien de pire que les fanatiques qui disent agir pour notre bien», enchaîne-t-il, avant de déplorer que d’autres actions sont prévues.
«Chez une certaine frange de la population, manifester c’est rendu maintenant un événement culturel.»
Le chroniqueur invite plutôt les militants à cesser de prendre la population en otage et à s’organiser de manière à faire un véritable impact dans la lutte aux changements climatiques.
«Montez une campagne de boycott contre les compagnies [polluantes], manifestez contre la SAQ qui refuse la consigne, faites une corvée citoyenne, allez dans une rivière pour la nettoyer, faites des choses pratiques», propose-t-il.
Voyez le commentaire de Richard Martineau dans la vidéo ci-dessus.