L’organisme Pères séparés a reçu plus d’appels qu'à l'habitude mercredi. Ce volume plus élevé survient chaque fois qu’un événement comme le drame familial dans l’est de Montréal se produit. Il rappelle l’importance d’agir en prévention.
«C’est fort demander de l’aide, ce n’est pas une faiblesse», a dit René Bouffard, intervenant et directeur général de l’organisme Pères séparés, en entrevue à TVA Nouvelles. Il a indiqué recevoir des appels d’hommes, mais aussi de mamans, de grand-mamans, d’amis, de collègues qui s’inquiètent pour quelqu’un.
M. Bouffard soutient qu’il est important que le réseau d’aide autour d’un homme qui vit une séparation soit à l’écoute. Il rappelle que la séparation est le deuxième événement le plus stressant dans la vie d’un individu, tous sexes confondus, après la perte d’un être cher.
«Il y a perte de la famille telle qu’on la conçoit. Il y a la perte du lien amoureux. Il y a la crainte de perdre des enfants, le stress financier. Plus ces liens d’attachement qu’on a tissés au fil des ans entre parents, entre parents et enfants, sont rompus ou on craint qu’ils soient rompus et ça donne un impact majeur», a expliqué René Bouffard.
L’organisme Pères séparés reçoit des hommes dans des groupes de soutien. Son objectif est de faire comprendre qu’il s’agit d’une étape de vie difficile, mais que ce n’est pas la fin. Il est possible de progresser.
«La grande crainte, c’est que ces gens pensent que la famille n’existe plus. C’est faux. C’est la famille telle qu’on la conçoit qui n’est plus là», a-t-il dit.
Pour rejoindre l’organisme Pères séparés, vous pouvez contacter le 514-254-6120.