Le chroniqueur Richard Martineau n’est pas passé par quatre chemins, vendredi, pour commenter la critique faite par Martine Ouellet de la campagne de son successeur à la tête du Bloc québécois, Yves-François Blanchet.
«Dieu qu’elle est bien placée pour donner la leçon! Parce que quand elle était à la tête du Bloc, my god que ça s’est bien passé!», ironise Martineau.
«Quelqu’un me disait plus tôt une phrase que j’ai bien aimée : elle crache dans la soupe alors que lorsqu’elle était là, il n’y avait pas de soupe, pas de bol, pas de cuillère et il n’y avait même pas de table!», poursuit-il.
Martine Ouellet déplore un recul de la souveraineté et un retour aux années Duceppe au Bloc québécois qui, malgré tout, a fait élire 32 députés au Parlement. Pour Richard Martineau, le Québec n’est tout simplement plus dans une logique de souveraineté, mais dans une logique de nationalisme. Il est d’ailleurs persuadé que Martine Ouellet ne serait pas parvenue au même résultat si elle avait été à la tête du Bloc lors de la dernière campagne.
«Au baseball, quand tu passes ta saison à swinger dans le vide – même pas un bunt ou un simple, mais vraiment à swinger dans le vide – il me semble qu’après ça, tu te gardes une petite gêne. Mme Ouellet, quand même, elle ne se prend pas pour un 7up flat.»
«Après Martine au PQ et Martine au Bloc, c’est "Martine devient belle-mère" le nouveau livre», conclut-il.
Voyez le commentaire de Richard Martineau dans la vidéo ci-dessus.