Une immense machine qui servira à creuser le tunnel de 3,2 km du Réseau express métropolitain entre le Technoparc et l’aéroport Montréal-Trudeau est arrivée.
Il aura fallu une soixantaine de camions pour transporter les différentes pièces qui composent cette machine qui pourrait être comparé à un sous-marin qui creusera le tunnel sous terre.
Ce système, qui a notamment été utilisé à Paris, creuse le roc grâce à une roue de coupe qui est située à l’avant du tunnelier.
Alors que le tunnelier creuse, les déblais, dont la pierre, sont envoyés par l’arrière grâce à un tapis roulant.

La machine assemble aussi en même temps le tunnel, c'est-à-dire qu’elle installe tout en creusant des voussoirs qui vont constituer l'anneau et former, finalement, le tunnel comme tel.
La vitesse de croisière à atteindre est de 1,7 mètre à l’heure.
Je vous invite à entendre Jean-Vincent Lacroix, porte-parole du REM.
Le porte-parole du REM, Jean-Vincent Lacroix, est ravi de pouvoir travailler avec cette machine pour la première fois au Québec et qui est réputée comme très efficace.
«La particularité de ce tunnelier, c’est que ce n’est pas seulement le trou qui est foré, mais les parois qui sont également installées» explique-t-il.
Ce dernier fait savoir que la particularité de ce projet d’envergure réside en la proximité avec les pistes de l’aéroport de Montréal. À ce sujet, le porte-parole du REM assure qu’il travaille très étroitement avec l’aéroport de Montréal-Trudeau pour s’assurer que tout soit considéré.
«On travaille à 30 mètres sous le sol. Travailler dans un tunnelier exige vraiment des hautes normes de sécurité», ajoute M. Lacroix.
Comme cet environnement souterrain est confiné, un nombre restreint de travailleurs peuvent s’y trouver en même temps.
Un concours s’ouvre aujourd’hui pour nommer ce tunnelier. Il est coutume, dans le domaine de la construction, de nommer des machines avec un prénom traditionnellement féminin.
-Avec les informations de Marie-Anne Lapierre