Décidément, même le mauvais sort semble vouloir s’acharner sur le ministre Simon Jolin-Barrette, lui qui a été victime d’un vol de documents dans sa voiture de fonction à Québec.
Le chroniqueur Richard Martineau compare la situation du ministre à un «tonneau de boue» qui se déverse sans arrêt sur Simon Jolin-Barrette. Il faut dire qu’en ce qui concerne sa réforme de l’immigration, le ministre a lui-même admis qu’il était à blâmer. Il a également été critiqué par les oppositions pour sa décision de ne pas inviter Revenu Québec à la commission parlementaire sur les fuites des données personnelles.
Le ministre de l’Immigration et leader du gouvernement n’a cependant pas digéré les commentaires de sa vis-à-vis libérale Marwah Rizqy, qui a remis en question son jugement au sujet du vol des documents.
«Ma mère m’a appris à ne pas laisser ma sacoche dans l’auto, je pense qu’on ne laisse pas de documents de travail dans l’auto. Pour un ministre qui est aussi avocat de formation, il sait très bien que tout document peut être important alors c’est vraiment de l’imprudence», a fait valoir la députée de Saint-Laurent.
«C’est de la petite politique de la part de Mme Rizqy parce que moi, ma mère, savez-vous ce qu’elle m’a appris? C’est de ne pas blâmer la victime», réagit Richard Martineau.
«Elle sent le sang. Il a un genou par terre, Simon Jolin-Barrette, et elle lui a sauté à la carotide. Je trouve que c’est de la petite politique, elle aurait pu se garder une petite gêne», enchaîne-t-il.
Sauf que comme le chroniqueur le souligne, la situation aurait pu être bien pire.
«Il aurait pu être un ministre de la Défense qui laisse des documents ultra-sensibles chez une fille qui est déjà sortie avec un Hells Angels. Il parait que c’est déjà arrivé», note Richard Martineau en référence à Maxime Bernier.
Voyez le commentaire de Richard Martineau dans la vidéo ci-dessus.