Les infirmières du réseau de la santé refuseront de faire du temps supplémentaire obligatoire (TSO) jusqu’à 16 h samedi pour dénoncer l’inaction du gouvernement dans ce dossier.
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), qui représente 76 000 infirmières, infirmières auxiliaires et autres professionnelles de la santé, soutient que les gestionnaires imposent ce temps supplémentaire sans tenter de trouver d’autre solution.
«Un temps supplémentaire obligataire, c’est toujours de trop. Surtout quand c’est utilisé comme système de gestion», déplore Nancy Bédard, présidente de la FIQ.
La Fédération exige que des efforts soient faire pour concevoir des horaires avec des journées «normales» de travail, alors que les quarts double (de 16 h) sont monnaie courante dans le réseau.
«Tout le monde sait que ça n’a pas de bon sens, du temps supplémentaire obligatoire. C’est de la violence organisationnelle», poursuit-elle. La qualité du service aux patients peut grandement être affectée par cette mesure, selon elle.
Cette journée sans TSO est la deuxième cette année. La présidente de la Fédération estime que la première édition, tenue le 8 avril dernier, a grandement contribué à la prise de conscience de ce fléau.