Bien vendre une maison, cela se planifie. Selon Ghislain Larochelle, chroniqueur en immobilier, il existe plusieurs trucs tout simples qui permettent de bien planifier puis retirer le maximum à la vente.
Selon lui, la meilleure approche pour préparer la vente de sa maison est de faire en sorte de ne pas laisser d’argent sur la table. Pour ce faire, il est important de s’assurer que le certificat de localisation ne date pas de plus de dix ans, la durée permise par la chambre des notaires du Québec. L'institution financière peut toutefois en exiger un qui date de moins de deux à cinq ans. Il faut s’y prendre à l’avance, puisque la réalisation d’un certificat à jour prend plusieurs semaines. Pour une maison unifamiliale située en milieu urbain, il faut prévoir, selon l’Ordre des arpenteurs géomètres du Québec, 1285 $ en 2019, mais en pratique le prix peut varier entre 600 $ et 800 $.
Pour ne rien oublier, il est également important de trouver un bon inspecteur qui sera en mesure de fournir un rapport écrit des problèmes potentiels de l’immeuble. Selon le contexte, certains tests peuvent être effectués avant la vente d’une maison, notamment un test de pyrite, un test de qualité de l’eau, un autre pour évaluer la condition de la fosse septique ou encore divers tests environnementaux. De plus, un certificat de localisation sera nécessaire.
Si des éléments de la maison sont endommagés, Ghislain Larochelle propose trois approches. Il est possible de diminuer le prix, faire faire des soumissions pour les rénovations puis d’en informer l’acheteur, ou encore de demander l’avis du courtier immobilier, à savoir si cela vaut la peine d’entreprendre les rénovations appropriées avant la vente.
Fixer le bon prix
Ghislain Larochelle insiste sur la nécessité de faire évaluer la valeur marchande d’une maison afin de vendre au juste prix. Selon lui, trop d’acheteurs et de vendeurs se fient à la valeur municipale pour établir un prix de référence. Or, celle-ci n’est pas nécessairement liée à la valeur marchande d’une propriété, comme expliqué dans une chronique précédente. Un évaluateur ou encore un courtier immobilier disposent des connaissances qui permettent d’établir une vraie valeur marchande.
Résilier une hypothèque
À moins de vendre au terme d’un contrat hypothécaire, il est probable que vous devez résilier votre hypothèque. Pour éviter de payer trop de frais, Ghislain Larochelle propose quelques stratégies: si vous renouvelez votre hypothèque peu de temps avant de vendre, optez pour une hypothèque ouverte. S’il vous reste plusieurs années, il est possible de demander au vendeur qu’il assume votre hypothèque restante, jusqu’au renouvellement. Et si la pénalité de résiliation est faible, Ghislain Larochelle suggère de ne pas perdre de temps et de résilier l’hypothèque. Enfin, si vous demeurez avec le même prêteur hypothécaire, il recommande de simplement négocier les conditions de votre nouvelle hypothèque.

TVA Nouvelles
Faciliter la vente
Pour mieux vendre, Ghislain Larochelle suggère de dépersonnaliser les lieux le temps des visites (par exemple, enlever les photos de famille), de faire quelques travaux tels que peinturer les murs, puis de désencombrer les lieux.

TVA Nouvelles
Enfin, Ghislain Larochelle conseille à tout vendeur de se préparer, de dépersonnaliser la maison, et surtout, de se mettre dans la peau d’un acheteur.
Le chiffre du jour
87 %

TVA Nouvelles
Selon un sondage effectué par la SCHL (Socitété Canadienne d’hypothèque et de logement), 87 % des Canadiens se disent optimistes quant aux perspectives financières à long terme liées à l’accès à la propriété, ainsi qu’à leur capacité future d’effectuer leurs paiements hypothécaires.