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Deux élèves développent un abri pour itinérants

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COURTOISIE

Deux élèves de l’école secondaire Macdonald, à Saint-Anne-de-Bellevue, ont conçu un abri permettant aux itinérants de dormir au chaud, et souhaitent maintenant passer à la prochaine étape en rendant celui-ci disponible. 

Le petit abri, développé dans le cadre d’un projet scolaire en secondaire 2, a permis à Pasha Jones et Adrianna Vutrano de décrocher l'an dernier la médaille de bronze au concours pancanadien d’Expo-sciences, après avoir remporté les finales régionale et provinciale. 

«L’idée est venue après que l’oncle de Pasha soit décédé dans la rue. On a voulu mettre en place un abri temporaire pour les itinérants, et ça a pris beaucoup de travail afin d'en venir à un prototype», a expliqué Adrianna. 

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L'abri qu'elles ont développé, nommé la maison portative, pèse environ deux kilogrammes et est facilement transportable sur le dos une fois refermé, grâce à une sangle. 

Il est fait à partir de matériel trouvé à la quincaillerie locale: une bâche, des cordes, des cerceaux et une couverture de survie. 

La fabrication d'un abri revient à environ 20 $. Celui-ci peut garder jusqu'à deux personnes à l’abri des intempéries, et même un animal, tout en leur permettant de se coucher avec une couverture et un oreiller. 

Version améliorée 

Les deux adolescentes ont testé l’abri à l'extérieur lorsque le thermomètre indiquait 0 °C et la température était de 6 à 7 degrés plus chaude à l’intérieur. 

Elles avouent ne pas encore l’avoir testé à des températures très froides, mais continuent de travailler pour améliorer le produit. 

Ultimement, les deux adolescentes aimeraient aller jusqu’à élaborer une version quatre-saisons de l'abri, qui serait réversible et dans laquelle il serait possible de dormir à l’année. 

Partenaires recherchés 

Les deux élèves souhaitent trouver des partenaires pour rendre les abris disponibles aux personnes dans le besoin, sans toutefois dénaturer le projet et faire en sorte que leur coût s'élève à une somme astronomique. 

Pour cela, les deux jeunes femmes aimeraient bien avoir de l’aide d’une organisation sans but lucratif, ou de bénévoles, pour continuer à développer le projet.«Quelques personnes nous ont déjà approchées pour développer le produit, et même apposer un brevet, mais le processus était assez dispendieux», a expliqué Mme Jones.Celles-ci veulent aussi s’assurer d’avoir complètement terminé le produit avant de commencer à le distribuer.

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