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Les cliniques d’hiver ouvertes dès lundi

Les cliniques d’hiver reviendront pour une deuxième année consécutive lundi, a indiqué la ministre de la Santé Danielle McCann en entrevue au Québec Matin.

«On les ramène plus tôt. C’est important que ça commence en décembre parce que la saison de la grippe est déjà commencée, explique-t-elle. On veut vraiment que les gens aient accès à des services médicaux dans des cliniques au lieu d’aller à l’urgence.»

Cinquante-cinq cliniques participent au programme au Saguenay-Lac-Saint-Jean, en Outaouais, dans Lanaudière, en Montérégie, dans la région de la Capitale-Nationale et à Montréal.

Le programme permet d’offrir l’accès à un médecin aux personnes ayant des symptômes de grippe, de gastro-entérite ou tout autre problème de santé non urgent. L’initiative a pour but de désengorger les urgences.

«L’hiver, on le sait, il y a plus de risque d’être malade», ajoute la ministre.

Durant l’hiver 2018-2019, les cliniques d'hiver ont permis de fournir des services à plus de 30 000 usagers, qui ont consulté une des 70 cliniques désignées, dont près de 20 000 personnes rien que dans la région de Montréal.

La liste des cliniques participantes est disponible en ligne, sur quebec.ca/cliniqueshiver.

Changements en Santé

À maintes reprises dans la dernière année, la Coalition Avenir Québec (CAQ) a réitéré son intention d’améliorer le réseau de santé du Québec, notamment en réduisant les temps d’attente dans les urgences.

La ministre Danielle McCann confirme que son gouvernement y travaille, mais précise avoir hérité d’un système désuet, en retard sur celui de l’Ontario par exemple.

«Chaque année, on ajoute 60 000 personnes de 60 et plus à cause de la population vieillissante, a-t-elle indiqué. On a besoin d’une thérapie en profondeur de notre réseau. On a hérité d’une période difficile.»

Le gouvernement du Québec a investi pas moins de 650 M$ dans le réseau, dit Mme McCann. Ces sommes ont notamment permis l’embauche de nouvelles personnes et l’ajout de ressources diverses.

Une part de la solution passe par la modification de la rémunération des médecins de famille, selon Mme McCann.

«On veut changer le mode de rémunération des médecins de famille pour qu’ils prennent en charge plus de patients, comme on l’a fait en Ontario, dit-elle. Ce que ça fait quand on change la rémunération, le médecin n’est plus payé à l’acte, mais par patient, précise-t-elle. C’est des façons de faire modernes. On est en retard.»

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