Le coût du panier d’épicerie devrait encore une fois connaître une importante hausse au cours de la prochaine année, ce qui a mené les analystes de «La Joute» à partager leurs propres astuces pour économiser sans sacrifier la qualité des aliments.
Pour Jonathan Trudeau, la situation devient de plus en plus préoccupante. «Demandez à n’importe quel représentant de banque alimentaire, ils vous diront que les gens sont de plus en plus nombreux, mais il y a aussi de plus en plus de gens de la classe moyenne qui se retrouvent à aller chercher des paniers.»
Il note que pour certains, l’achat local et biologique – dont le coût en épicerie est presque toujours plus élevé que les autres aliments – devient malheureusement difficile. Il donne l’exemple du beurre d’arachide naturel, qui est souvent plusieurs dollars plus chers que celui des grandes marques commerciales.
«Il ne faut pas se leurrer, il y a des gens qui ne sont pas privilégiés comme nous, qui ne peuvent pas faire ces choix-là et qui doivent acheter des produits transformés, qui ne sont pas bons pour la santé, parce qu’ils sont moins chers», commente-t-il.
«Pas nécessairement», dit Caroline St-Hilaire, qui croit qu’il faut défaire le mythe de l’alimentation biologique qui coûte une fortune.
«Peut-être que je fais partie des privilégiés, mais j’ai toujours fait attention parce que je n’aime pas payer trop cher pour mes aliments inutilement et je n’aime pas les produits transformés», souligne-t-elle.
«La difficulté, poursuit-elle, c’est que quand tu achètes local et selon la saison, ça te forces à faire davantage de recherches et de cuisine.»
Elle admet dans la foulée avoir du plaisir à regarder les circulaires.
«Je suis du genre circulaire n’en déplaise à mes enfants qui ne comprennent pas encore aujourd’hui. Je sors du placard!», lance-t-elle.
Voyez l’extrait de l’émission «La Joute» dans la vidéo ci-dessus.