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Tuerie de Polytechnique : La Tuque se souvient de l’une des siennes

À 300 kilomètres de Montréal, le souvenir de la tuerie de Polytechnique reste douloureux pour bien des gens à La Tuque.

L’une des 14 victimes de Marc Lépine était une Latuquoise: Annie St-Arneault.

Le 6 décembre 1989, à 23 ans, elle assistait à son dernier cours à la Polytechnique avant de graduer en génie mécanique.

«Un cours auquel elle n’était même pas obligé d’aller», souligne amèrement son oncle Charles Morand.  Annie St-Arneault avait un bel avenir devant elle. «Elle avait une entrevue à l’Alcan le 8 décembre, elle est morte le 6», raconte sa tante Justine Perron en laissant couler quelques larmes.

Tous ceux qui ont connu Annie St-Arneault ne gardent que de bons souvenirs d’elle. «Annie était une personne très gentille, très joviale», se souvient Chantal Fortin, une amie d’enfant Annie St-Arneault.

La tuerie de Polytechnique fait aussi renaître de vifs souvenirs chez le maire actuel de La Tuque. Le 6 décembre 1989, Pierre-David Tremblay était un jeune policier en service à Montréal. Il se rappelle toute la gamme d’émotions par lesquelles sont passés les 200 ou 300 policiers touchés de près ou de loin par les événements. Dans les forces policières, rien ne sera plus pareil après la tuerie.

Même après 30 ans, la cicatrice de la tuerie de Polytechnique est encore bien visible.

 

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