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L’étalement urbain gagne du terrain en périphérie de Montréal

Les zones à l’extérieur de la communauté métropolitaine de Montréal sont de plus en plus peuplées, ce qui favorise l’étalement urbain et la congestion routière. 

Une étude publiée par l’Observatoire Grand Montréal avance qu’environ 7000 personnes quittent le territoire de la communauté métropolitaine de Montréal chaque année pour déménager dans des zones limitrophes. 

Plusieurs choisiront de s’établir dans des municipalités qui permettent de conserver un emploi à Montréal : Saint-Lin-Laurentides, Sainte-Sophie et Saint-Colomban, au nord de Montréal, ou encore Marieville ou Saint-Rémi, en Montérégie, par exemple. 

Une carte des 82 municipalités de la communauté métropolitaine de Montréal démontre que l’étalement urbain va bien au-delà de ses limites. Le vert désigne des zones agricoles protégées, et le brun, l’urbanisation.

Néanmoins, l’étalement urbain a des effets néfastes sur la congestion routière. On évalue que 100 000 personnes font la navette entre Montréal et chez eux, au quotidien. De ce nombre, 94% utilisent presque exclusivement l'automobile comme mode de transport.

Philippe Rivest, conseiller en recherche à l’Observatoire, prévoit que ce phénomène nuira à l’implantation du transport en commun. «Le modèle de développement à très faible densité, qui est prépondérant dans ces milieux-là, fait que le transport en commun va être difficile à implanter aussi de façon structurante», croit-il. 

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