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Végan parce qu’il se sentait «hypocrite»

Face à «l’hypocrisie» qu’il ressentait face aux faits de consommer de la viande, Pascal Bédard a choisi de s’intéresser aux droits des animaux il y a environ trois ans.

Le porte-parole de Direct Action Everywhere Montreal souhaitait aligner son mode de vie avec ses valeurs fondamentales.

«C’est vrai, quand je choisis tel produit, je suis en train de planter un couteau dans la gorge d’un cochon, par exemple, indirectement parce que je paye quelqu’un pour le faire pour moi bien évidemment», explique M. Bédard.

Selon lui, ce qui dérange surtout les militants végans, c’est le simple fait de tuer l’animal, peu importe la façon, qui est choquant.

«Est-ce qu’il y a moyen de tuer un être qui ne veut pas mourir gentiment? Est-ce qu’il y a moyen correct de tuer un porc?» insiste M. Bédard.

De passage à Denis Lévesque mercredi soir, Pascal Bédard soutient que le fait que l’humain consomme des produits animaliers depuis toujours n’est pas une excuse qui est valable pour autant.

«Ce qu’on a fait dans le passé, est-ce que c’est pertinent pour ce qu’on peut faire maintenant? Il y a beaucoup de choses qu’on a faites dans le passé qui n’était pas correct, mais qui était inévitable à ce moment-là», insiste-t-il.

Samedi, un groupe de militants végans avait envahi un restaurant Joe Beef en pleine heure du souper pour manifester. S’il ne participait à ce rassemblement, M. Bédard s’est déjà rendu à New York, aux États-Unis, pour faire entendre sa voix.

Écoutez l’intégralité de son entrevue à Denis Lévesque ci-dessus

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