C’est officiel: le banquier Charles Émond sera le prochain président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec, succédant ainsi à Michael Sabia, dès la fin de la semaine.
La décision a été entérinée mercredi midi par le Conseil des ministres. M. Émond, qui a fait carrière à la Banque Scotia avant d’être embauché à la Caisse il y a tout juste un an, entrera en fonction à titre de PDG le samedi 1er février 2020.
En point de presse plus tôt dans la journée, le premier ministre Legault a indiqué que «tous les candidats» étaient des candidats «exceptionnels, compétents».
«Si je parle de Charles Émond en particulier, c’est un relativement jeune homme, 47 ans, brillant, qui a une belle expérience bancaire, une expérience en investissement, en placement. Il connaît bien l’économie du Québec et [...] a prouvé qu’il était capable de gérer du personnel», a dit M. Legault.
Plusieurs candidatures de prestige avaient été envisagées. C’est toutefois à l’interne que le chef de gouvernement est allé chercher la perle rare pour succéder à Michael Sabia. PDG de la filiale CDPQ Infra, qui construit notamment le Réseau express métropolitain, Macky Tall était aussi en lice.
Qui est Charles Émond?
Charles Émond est actuellement premier vice-président, Québec, Placements privés et Planification stratégique à la Caisse.
En plus de la stratégie d’investissement au Québec, il dirige le secteur des placements privés, au Québec et ailleurs.
Il a auparavant dirigé près de 500 personnes à la Banque Scotia, où il agissait à titre de chef mondial, Services bancaires d’investissement et Marchés des capitaux, et chef, Services aux grandes entreprises – Canada.
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a un nouveau patron. Charles Émond, 47 ans, succédera à Michael Sabia.
«Depuis plus de 25 ans, Charles a cumulé une vaste expérience internationale et une connaissance approfondie des entreprises et du milieu des affaires québécois. C’est un leader reconnu pour la qualité de son jugement, ses compétences à la fois techniques et de gestionnaire, ainsi que pour ses habiletés de communicateur. Négociateur chevronné, Charles a, tout au long de son parcours, démontré sa capacité de mener à bien des dossiers complexes et importants en mobilisant ses équipes et en gérant les relations avec les différentes parties prenantes dans une perspective de long terme. C’est cette riche combinaison d’expériences et de compétences qui a guidé la décision du conseil d’administration», a déclaré Robert Tessier, président du conseil d’administration de la Caisse.
«Je suis très heureux qu’il ait accepté de piloter la prochaine étape de l’évolution de la Caisse, en continuant de construire une organisation toujours plus forte et résiliente», a-t-il ajouté.
- avec la collaboration de Vincent Larin