Afin de réaffirmer l’urgence climatique, une nouvelle coalition étudiante lance un appel à la mobilisation prévu du 30 mars au 3 avril prochain.
Regroupant des jeunes et étudiants du secondaire à l’université, la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES) réclame un Plan national d’urgence pour la justice climatique, et ce, d’ici la fin de l’année.
La CEVES interpelle aussi bien Ottawa, Québec ainsi que le monde municipal pour qu’un véritable plan d’urgence soit mis en place, basé sur des principes comme le respect de la science et des savoirs autochtones ou l’adoption de cibles de réduction de GES pour atteindre la carboneutralité en 2030.
Pour lancer sa mobilisation, la CEVES organise ce qu’elle appelle une Semaine de la Transition, prévue à la fin mars et au cours de laquelle les controversés projets GNL Québec et Coastal GasLink Pipeline seront abordés.
Le point culminant de toutes les actions qui seront organisées cette semaine-là, sera une grande manifestation qui se tiendra le vendredi 3 avril, comme ailleurs dans le monde.
«Cette mobilisation vise à se réapproprier les milieux éducatifs afin qu’ils deviennent des milieux propices à l’instauration de la transition. Pour ce faire, les étudiant-es sont invité-es à se mobiliser pour des luttes locales concernant leur propre institution scolaire, comme le désinvestissement du secteur des énergies fossiles des fonds de placement universitaires», a expliqué dans un communiqué Christina Lau, étudiante à l’Université McGill.
La coalition déplore notamment l’incapacité des gouvernements à se transformer et promet de rester mobilisée.
«La justice environnementale doit nous amener à changer profondément notre société dès maintenant, a soutenu Mika Pluviose, porte-parole de la CEVES au niveau secondaire. Rappelez-vous : nous étions quelque 150 000 personnes dans les rues du Québec le 15 mars 2019, puis plus de 500 000 le 27 septembre, et ce n’était que le début.»