L’ancien chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, affirme avoir repéré une «faiblesse» dans la candidature de l’humoriste Guy Nantel, qui s’est lancé dans la course à la direction du Parti québécois (PQ), jeudi.
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«J’ai vu une seule faiblesse. Quand il a dit: “je ne sais pas, si jamais je perds, je ne sais pas si je serai candidat”. Je pense que ça, c’est une erreur», a expliqué M. Duceppe à l’émission «Franchement dit» à QUB radio, jeudi.
S’il ne gagne pas la course à la chefferie du Parti québécois le 19 juin, Guy Nantel a répondu à un journaliste que son «idée n’est pas encore faite» à savoir s’il sera candidat pour le PQ aux prochaines élections provinciales.
Métier d’humoriste
Selon Gilles Duceppe, le métier d’humoriste de M. Nantel n’est aucunement un handicap à ses possibilités de succéder à Jean-François Lisée à la tête du Parti québécois.
«Moi, je n’exclus personne au départ. Sinon, ça serait dire qu’en démocratie certains ont le droit de se présenter, d’autres pas», a commenté l’analyste politique.
M. Duceppe ne se demande pas si ce que proposera Guy Nantel sera «à gauche ou à droite, mais quelle sera la proposition concrète à un problème concret que l’on rencontre».
«On a vu des gens d’affaires faire très bien, et des gens d’affaires n’aller nulle part. Moi, je dis: “jugeons à la performance”. Je n’ai pas de critères autres que celui de la rigueur, de la détermination, de la franchise et de la transparence», a-t-il ajouté.