Si le Québec s’en tire toujours assez bien par rapport à l’épidémie mondiale du coronavirus, il ne serait pas étonnant de voir les choses basculer rapidement, avertit Mario Dumont vendredi en comparant la situation à celle de la France, où le nombre de cas a explosé en seulement quelques jours.
Les autorités sanitaires et gouvernementales françaises tenaient un discours semblable à celles du Québec il y a encore quelques semaines seulement, note Mario Dumont. Mais la situation a rapidement évolué.
D’aucun cas hospitalisé le 24 février, la France est passée à 100 cas le 29 février, déclenchant le stade 2 d’intervention et entraînant l’annulation d’événements publics comme le Salon du livre ou le demi-marathon.
En date du 6 mars, la France compte 577 cas et 9 décès liés au coronavirus.
«Les choses basculent en très peu de jours», souligne Mario Dumont.
«En Allemagne, on est passé en quelques jours de “tout va bien”, à “oups”, à “ouch”», enchaîne l’animateur.
Il ne faudrait donc pas s’étonner de voir le discours de nos autorités changer rapidement au Québec, mais aussi préparer nos esprits à l’idée d’une propagation rapide du virus chez nous.