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Mont-Sainte-Anne: la montagne est le théâtre d'un autre accident de télécabines

Plusieurs skieurs ont encore une fois eu la frousse à bord des télécabines du Mont-Sainte-Anne, mercredi, lors d’un second incident en moins de trois semaines avec la remontée mécanique.

Si le problème a fait peur à plusieurs passagers, aucun skieur ne semble dans un état sérieux. Installée sur une civière, une seule personne a été transportée à l’hôpital.

Photo Agence QMI, Marc Vallières

Des skieurs ont expliqué qu’il s’agissait d’un autre arrêt très brusque. L’incident est survenu un peu après 14 h. Au total, 32 personnes étaient à bord de la remontée.

« C’était un bon swing. La gondole a balancé très fort et ça a brassé », ont raconté Pierre Chandonnet et Jonathan Caron, de Trois-Rivières.

La nature exacte des blessures mineures n’a pas été précisée. En plus du personnel de la montagne, la Sûreté du Québec était assistée des pompiers locaux. L’évacuation des clients n’a pas causé de problème.

Un événement similaire a eu lieu le 21 février. L’accident avait fait 21 blessés et des vitres des télécabines avaient été fracassées.


Autre enquête

Par communiqué, la direction de la station a parlé mercredi d’un deuxième incident « surprenant ». Le 21 février, les télécabines se sont arrêtées à la suite d’un « arrêt d’urgence non sollicité ».

À la suite de ce premier incident, un homme de Gatineau a déposé une demande d’action collective contre le Mont-Sainte-Anne pour défaut « d’entretenir et d’inspecter la station de ski, y compris la remontée mécanique ».

Un communiqué publié par la station a fait plutôt état d’un « événement indépendant, extérieur et imprévisible ». Pour expliquer l’arrêt, la station pointait avant tout un « creux » dans la tension sur l’alimentation électrique du réseau d’Hydro-Québec.

La Régie du bâtiment du Québec a continué de marteler qu’elle surveillait étroitement la situation. Il est trop tôt pour dire que la cause est identique.

« Il y a un code et des exigences que les propriétaires doivent respecter. Nous avons fait notre travail. Nous avons quelqu’un sur les lieux. Il y aura une interdiction d’utiliser la remontée, mais nous ne pouvons préciser la durée », a expliqué le porte-parole Sylvain Lamothe.

En 2016, des habitués de la station de ski se plaignaient déjà des nombreuses pannes de remontées mécaniques. L’ancien directeur avait même mentionné à l’époque que la priorité était de trouver la cause d’un problème électrique « qui semble se promener d’une place à l’autre. »

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