Le gouvernement du Québec n’a toujours pas pris la décision de fermer les écoles publiques de la province, comme l’a annoncé jeudi l’Ontario. Mais cela ne saurait tarder, selon les analystes de «La Joute».
Le Québec a l’avantage de pouvoir comparer les mesures prises par différentes régions dans le monde pour évaluer quelle sera sa réponse à l’épidémie.
Force est de constater, dit l’analyste Stéphane Bédard, que les pays qui ont pris des mesures draconiennes – comme la fermeture des écoles – sont parvenus à contenir la propagation de la COVID-19.
«À partir de là, ça ne te donne pas beaucoup de choix. C’est comme inévitable de le faire», dit-il.
Déjà, jeudi, plusieurs écoles privées et publiques ont annoncé qu’elles fermaient leurs portes pour la journée de vendredi. L’Ontario a, elle, décidé de fermer les écoles pour deux semaines supplémentaires après le retour de la semaine de relâche, qui s’amorce lundi prochain.
«Demain, c’est vendredi, le gouvernement a avantage à annoncer le plus rapidement possible qu’il suspend les cours. Les gens vont comprendre la raison, le contexte et le pourquoi», dit-il.
Diane Lamarre rappelle de son côté qu'en matière de santé publique, «la chaîne est aussi forte que le plus faible de ses maillons».
Autrement dit, si l'épidémie s'infiltre dans nos écoles, le reste des efforts pourrait bien être gaspillé.
Voyez l’extrait de l’émission «La Joute» dans la vidéo ci-dessus.