Le nombre de Canadiens infectés par le nouveau coronavirus SARS-CoV-2 depuis le début de la pandémie dépasse aujourd'hui le nombre de citoyens contaminés lors de la crise du SRAS en 2003.
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À la fin 2002, un autre coronavirus, le SARS-CoV-1, avait commencé à se répandre en Chine et à Hong Kong, avant de se propager autour du globe. Le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) avait fini par toucher plus de 8000 personnes, faisant plus de 700 morts.
Le Canada, et plus particulièrement la région de Toronto, était devenu l'un des principaux foyers d'infection dans le monde. En date du 12 août 2003, les autorités sanitaires canadiennes avaient dénombré 438 cas au pays et 44 décès, selon les données archivées sur le site de Santé Canada.
En comparaison, on dénombrait mardi soir tout près de 600 cas de COVID-19 au Canada, tandis que huit décès étaient à déplorer. Plus de 200 000 patients contaminés ont été recensés dans le monde.
Les études réalisées à ce jour et l'expérience semblent démontrer que le SARS-CoV-2 est bien moins meurtrier que son prédécesseur, avec un taux de mortalité avoisinant les 4 %, si on calcule le nombre de décès par rapport au nombre de patients infectés dans le monde, en vertu des données cumulées par l'Organisation mondiale de la santé.
Au début du mois, l'OMS avait souligné que le taux de mortalité brut de la COVID-19 oscillait entre 3 et 4 %, soit un taux de loin supérieur à celui de 0,1 % associé à la grippe saisonnière.
En comparaison, l'épidémie de SRAS avait un taux de mortalité s'approchant des 10 %. Ce virus était toutefois bien moins contagieux que celui provoquant la COVID-19, d'où l'inquiétude des autorités de la santé.